Jeux olympiques, Coupe du monde de football, championnats d'Europe d'athlétisme, finales de Coupe de France, rencontres de l'équipe de France de football, matches du XV de France, championnats de France d'athlétisme, le Stade de Colombes a fait battre le coeur des sportifs, des spectateurs et des supporters entre les années 20 et les années 70.
Dédié aux sports depuis 1883, le site est d'abord un hippodrome de la banlieue parisienne. Dès le début du XXème siècle le stade accueille des rencontres de football, de rugby ainsi que des compétitions d'athlétisme. Il est alors nommé Stade du Matin et le Racing Club de France devient locataire des équipements. C'est à partir des années 20 que le Stade acquière une dimension mythique en accueillant les Jeux Olympiques d'été de 1924.
Ces Jeux Olympiques, qui furent les derniers du Baron Pierre de Coubertin comme président du Comité international olympique, font raisonner des noms mythiques du sport comme Paavo Nurmi, l'un des Finlandais volants, qui s'est illustré en athlétisme, Johnny Weissmuller, nageur charismatique et futur Tarzan d'Hollywood. C'est également durant ces Jeux d'été que les Mousquetaires du tennis français, Borotra, Cochet et Lacoste se distinguent. Ils se partagent les médailles olympiques en simple et double messieurs.
Propriété du Conseil départemental des Hauts-de-Seine, le Stade Yves-du-Manoir devient à partir de 2003 l'enceinte des matchs à domicile du club de rugby Racing 92 qui évolue au plus haut niveau.
Avec une identité forte qui porte haut les couleurs du département, les joueurs en ciel et blanc véhiculent des valeurs de courage, de solidarité et de ténacité. En 2016, les joueurs du Racing 92 marquent de leur empreinte le Top 14 et l’équipe est championne de France. Des joueurs de renommée internationale comme Dimitri Szarzewski, Ben Tameifuna ainsi que Dan Carter ont fait les beaux jours de ce stade mythique avant que l’équipe ne prenne définitivement ses quartiers à Paris La Défense Arena en 2017.
Cent ans après les premiers jeux, le stade revient sous les feux des projecteurs pour les JO 2024. D’importants travaux de modernisation commenceront en 2022 pour permettre d’accueillir les entrainements et les épreuves de hockey sur gazon.
L'objectif est de transformer l'ancienne place forte du rugby altoséquanais en capitale française du hockey. Après les jeux, le site accueillera les locaux et le centre national d’entraînement de la Fédération française avec deux terrains et une tribune pérenne de 1.000 places. La Ligue Ile-de-France et le Comité départemental de Hockey, mais également, à terme, un club résident figurent au programme.
En parallèle, quatre terrains de football et trois terrains de rugby, tous éclairés et en synthétique, ainsi qu'un nouvel anneau d'athlétisme prendront place au niveau de la plaine de jeux actuellement existante derrière le stade.